“PANSPERMIA” 29.11.2024- 04.01.2025 Galerie Cyril Guernieri, Paris

PANSPERMIA – exposition personnelle à la Galerie Cyril Guernieri à Paris, du 28 novembre au 4 janvier 2025, présentant plus de 30 œuvres, dont des dessins, des peintures et des installations vidéo.

« Il est souvent affirmé que les conditions permettant la première production d’un être vivant sont tout aussi bien réunies actuellement qu’elles ne l’ont jamais été dans le passé. Mais si (et oh ! Quel grand si)… . »

Darwin

La théorie de la panspermia, bien qu’elle puisse sembler novatrice dans le cadre de la recherche contemporaine sur l’origine de la vie, trouve en réalité ses racines dans l’An-tiquité. Elle a été proposée il y a environ 2500 ans par le philosophe grec Anaxagore, qui lui a même donné cette dénomination. Cette hypothèse ne cherche pas à expliquer l’origine de la vie en tant que telle, mais plutôt à suggérer que celle-ci serait apparue ailleurs dans l’Univers avant de se disséminer sur notre planète par des mécanismes plus ou moins connus.
Selon cette perspective, la vie ne serait pas un phénomène unique ou exclusif à la Terre, mais un processus universel, transporté à travers l’espace par des comètes, des météorites, ou encore des poussières cosmiques. Ainsi, la Terre ne serait qu’un point d’accueil parmi d’autres pour cette vie qui, une fois déposée, aurait évolué dans les conditions locales favorables.
Pratiquant une variété de médiums de manière très personnelle — peinture, dessin, installation, mapping vidéo, objets — Milosh Luczynski poursuit dans cette exposition intitulée PANSPERMIA son exploration du Vivant.
De l’interconnectivité aux algorithmes évolutionnaires, en passant par l’impact des activités humaines sur l’environnement, il nous invite à prendre du recul et à adopter un regard humble sur la diversité du monde.
Dans cette démarche, Milosh co-réalise des peintures avec l’aide d’un robot, mêlant la main de l’humain et la précision de la machine. Il intègre également des textes d’auteurs proches dans une édition catalogue-livre, tout en assemblant, sous forme d’installation brutaliste, des frag-ments de nature.
Cette exposition est une réflexion sur la complexité et la fragilité de notre écosystème, où chaque élément, humain ou non, participe à un vaste réseau de connexions

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